Accompagner la parentalité
Ce que l’on nomme aujourd’hui «parentalité bienveillante» s’inscrit dans des travaux récents: les neurosciences affectives (l’apport des neurosciences associé à la théorie de l’attachement) nous permettent une meilleure compréhension de la régulation émotionnelle de l’enfant et de ses besoins.
Accompagner la parentalité nécessite souvent un travail d’accordage dans la relation enfant-parent.
Nous savons aujourd’hui que la qualité de vie affective et émotionnelle de l’enfant est directement reliée à la maturation et au développement de son cerveau, et vice versa.
Par exemple, la sécurité émotionnelle permettra à l’enfant de mieux apprendre et de développer ses capacités d’empathie.
Autre exemple, les «tempêtes émotionnelles», ces «crises» souvent traversées par l’enfant: pris dans l’émotion du présent, l’enfant est dans l’incapacité physiologique de raisonner ou de prendre du recul, car son néocortex est encore trop immature.
L’enfant n’a donc pas encore tous les moyens d’élaborer et comprendre ce qu’il vit, c’est aussi au parent de l’y aider.
Travailler sur sa parentalité , c’est aussi travailler sur soi: dans son rapport à soi même, mais aussi sur ce qui résonne avec sa propre histoire et ses propres vécus infantiles.
Ce travail autour de la relation parent-enfant peut ainsi soulever des enjeux tant éducatifs qu’affectifs, conscients et inconscients, réels ou fantasmatiques.
Il permet souvent un mieux être chez chacun des membres de la famille.